VMC et humidité, comment contrôler votre hygrométrie

Vous le savez sûrement, la qualité de l’air que nous respirons chez nous et tout aussi importante que celle que nous respirons dehors et pourtant l’air que nous respirons à l’intérieur peut-être 2 à 5 fois plus pollué…

Nous allons aborder aujourd’hui cette notion de qualité de l’air à l’intérieur du domicile et faire un focus sur l’hygrométrie, autrement dit, le taux d’humidité ainsi que la VMC.

Tout d’abord, l’hygrométrie, qu’est ce que c’est ?

C’est tout simplement le taux d’humidité de l’air que l’on respire.

La norme, dans un logement lambda, c’est un taux d’humidité qui tourne autour de 45 % à 55 % pour l’air que l’on respire soit sain et que le logement ne se dégrade pas.

Un taux autour de 45% à 55% permet d’avoir un air respirable ni trop sec, ni trop humide.

Et si l’isolation d’un logement est très importante, il en est de même pour un système de ventilation performant pour que la maison « respire » et éviter que l’humidité ne stagne sur et dans les murs.

Taux d’humidité excessif, quels sont les risques ?

Sur le logement, un taux d’humidité élevé pour causer des dégâts au niveau des parois pouvant déboucher sur des travaux de rénovation fréquents et onéreux (peinture qui part, papier peint qui se décolle).

En effet, un taux excessif d’humidité fait proliférer des champignons et des acariens.

D’un point de vue santé, cela entraine des troubles respiratoires notamment chez les enfants…

Idem si l’air est trop sec, on peut constater plusieurs soucis :

  • Maux de tête,
  • Fatigue chronique,
  • Rhumes persistants, rhinites et bronchites fréquentes,
  • Différentes allergies accompagnées de sécheresse (bouche, gorge, nez).

Pour assainir votre logement, il est recommandé d’aérer vos pièces au moins 15 minutes matin et soir en ouvrant les fenêtres en grand (quelque soit la saison) mais cela ne suffit pas si l’humidité est excessivement haute (ou basse..).

Une VMC pour prévenir et éviter l’humidité

La VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) est, en effet, souvent citée comme la solution la plus adaptée au problème que pose un taux d’hygrométrie problématique.

Il existe plusieurs types de VMC :

  • VMC Hygroréglable
  • VMC simple flux auto-réglable
  • VMC double flux
  • VMC thermodynamiques

Peut-on installer une VMC tout seul ?

Vu son rôle important, l’installation d’une VMC demande de la rigueur et du professionnalisme. C’est pourquoi nous vous recommandons de vous adresser à des professionnels pour son installation.

Combien coûte l’installation d’une VMC ?

Pour une VMC simple flux, il faut compter en moyenne entre 60 et 400 euros (hors installation), mais attention, les prix bas sont souvent ceux de VMC ayant un moindre débit d’air tandis que les prix les plus élevés garantissent un débit plus important (400 m3/h) et un moteur basse consommation.

Si vous optez pour une VMC double flux, le budget à prévoir oscille entre 450 euros et 2 500 euros (hors installation).